Dans mon dernier article, il y a presque deux mois (je sais, je suis vraiment une blogueuse pas assidue), j'étais sur le point de partir en voyage pour cinq semaines entre la Birmanie, la Thaïlande et le Cambodge. Comme vous vous en doutez, j'ai plein de choses à raconter, donc vais couper mon récit en deux parties, afin que cet article ne soit pas trop long. Si j'avais eu ordi ou une tablette lors de mon voyage, j'aurais pu vous écrire des articles au fil de mon voyage et vous donner plus de détails, mais je ne suis partie qu'avec mon téléphone, donc je ne peux vous donner qu'un récit assez tronqué, sinon j'en ai pour des années (ce qui me donne d'ailleurs envie d'investir dans une tablette pour mon prochain voyage).
La Birmanie était sans aucun doute un des pays dans lesquels j'ai préféré voyager. Le pays est ouvert au tourisme depuis à peu près trois ans et les infrastructures pour le tourisme ne sont pas encore tout à fait à niveau. Avant de partir, j'avais lu qu'il n'y avait aucun distributeur de billets dans tout le pays, donc qu'il fallait venir avec tout l'argent dont aura besoin pour son voyage en liquide, que les routes étaient très mauvaises, qu'il n'y avait pas beaucoup de bus, que tous les hôtels étaient pleins au mois de décembre. En fait, des DAB ont été installés un peu partout dans le pays depuis le mois de novembre 2013 (au moins dans les villes principales et les plus touristiques). Plein de nouvelles routes ont été construites et les services de bus étaient très complets et simples. Et surtout, j'ai toujours trouvé des hôtels et guesthouses libres partout. Il faut préciser que la haute saison en Birmanie n'a rien à voir avec la haute saison dans les autres pays bien plus touristiques du sud-est asiatiques. En effet, les "problèmes" que j'ai cités précédemment en découragent plus d'un. Mais bientôt, lorsque ces nouvelles informations sur l'amélioration des conditions de voyage en Birmanie se seront éparpillées, le tourisme va sans aucun doute exploser.
Mon voyage a commencé à Yangon, qui s'appellait Rangoon jusqu'à peu, date à la laquelle le gouvernement a décidé de couper les ponts avec le régime colonial passé et changer le nom de plein d'endroits. La Birmanie, nom qui vient de l'ethnie majoritaire birmane et qui a été donné par les Anglais (Burma), est devenu (ou plutôt redevenue) le Myanmar. Pegu est devenu Bago, Pagan Bagan, etc. Mais surtout, en 2005 Yangon a été déchue de son titre de capitale de la Birmanie, pour que le titre aille à Nay Piy Taw, où une nouvelle capitale a été construite à partir de rien, sur le site de l'ancienne capitale des rois qui était réduite en poussière depuis bien longtemps. Bien évidemment, la construction de cette nouvelle capitale a été condamnée par bien des pays, car il est complètement dément pour un pays du tiers-monde d'ordonner la construction d'une nouvelle ville alors que d'autres problèmes sont plus pressants. Bref, ce coup de folie reflète bien la stupidité de la Junte, qui était au pouvoir jusqu'en 2010.
Je suis arrivée à Yangon un dimanche. Dès que je suis sortie de l'aéroport, j'ai su que j'allais tomber amoureuse de ce pays. Rien que de voir les hommes avec leurs longyis, sortes de longues jupes jusqu'aux chevilles, et les femmes avec leur thanaka sur les joues (une pâte préparée à partir d'une racine avec laquelle elles s'enduisent le visage), j'ai été transportée dans un autre monde. Et pourtant je n'étais qu'à 2 heures de Singapour. Cette proximité et la brièveté du voyage en avion ont contribué à rendre ce voyage irréel. Puis, dans le taxi qui m'amenait de l'aéroport au centre ville, il y a eu le coup de grâce: la vision de la magnifique Shwedagon Pagoda au loin.
Street food: salade de papaye, nouilles Shan? |
J'ai absolument adoré mes trois jours à Yangon. Certains disent que c'est une ville moche et sans intêret, moi je l'ai trouvée belle, plein d'histoire et vibrante.
A la sortie de certaines pagodes, on peut payer pour libérer un oiseau. Il peut s'agir de petits moineaux, ou de martin-pécheurs ou hiboux! |
A peine arrivée, je suis allée dans un parc près de mon hôtel: le jardin Mahabandoola. Alors que je me reposais au bord d'un étang, entourée de petits couples qui se câlinent à l'ombre de petits buissons, deux jeunes Birmanes m'ont abordée et nous avons discuté. Au bout d'un petit moment, elles m'ont dit qu'elles devaient partir parce qu'elle devaient aller en cours d'anglais, puis elles m'ont invitée à venir dans leur cours. Bien entendu, j'ai accepté, et je me suis retrouvée dans un cours d'anglais pour Birmans.
J'étais aux petits soins, le prof m'offrant des fruits, des boissons, des spécialités birmanes. Même les élèves m'offraient des mandarines et des bananes. Il s'agissait d'un cours pour adultes. En discutant, j'ai réalisé que la plupart étaient déjà diplômés de l'université mais qu'ils voulaient apprendre l'anglais pour trouver du travail plus facilement ou partir travailler à Singapour. A mon grand étonnement et grand plaisir, beaucoup des jeunes filles avaient des diplômes d'ingénieurs! Il y avait aussi des jeunes moines bouddhistes, dans leurs magnifiques robes rouges. Comme le professeur était content de m'avoir dans son cours, il a décidé que je devais revenir le lendemain et m'a dit qu'à 8 heures, quelqu'un viendrait me chercher à mon hôtel.
Une fois le cours fini, je suis partie me ballader du côté du fleuve qui passe par Yangon avec deux des élèves. Elles ont insisté pour payer mon billet de bus et encore une fois m'offrir à manger. Comme quoi c'est pas des salades quand on dit que les Birmans sont très hospitaliers.
Partout en Birmanie, même dans les endroits les plus reculés, on trouve des jarres remplies d'eau, couvertes avec une assiette surmontée d'un petit gobelet. Mes nouvelles copines m'ont assurés que l'eau qu'elles contenaient était potable. Pendant tout mon séjour, j'ai bu l'eau des jarres et j'étais toute contente de ne pas avoir à me trimbaler avec des bouteilles d'eau qui pèsent des tonnes. Je me disais "Ils sont vraiment très gentils ces Birmans, ils prennent la peine d'acheter de l'eau potable pour tout le monde!". J'ai eu un peu des doutes lorsque j'ai bu l'eau des jarres dans des endroits très reculés, mais j'avais confiance en ce que mes deux copines Birmanes m'avaient dit. Lors de mon dernier jour en Birmanie, j'ai demandé la confirmation à un Birman, qui m'a encore une fois dit que cette eau était potable. Puis il m'a dit "C'est potable pour nous, mais pas pour toi!!". En fait, les jarres contiennent de l'eau du robinet, qui n'est pas potable pour les petits Occidentaux comme moi, mais que les locaux, avec leurs estomacs de fer, boivent.
La magnifique Shwedagon Pagoda |
Le lendemain, j'ai encore participé au cours, où j'ai rencontré un abbé bouddhiste, qui m'a invité dans son monastère. J'ai donc eu l'énorme chance de passer deux nuits dans un monastère bouddhiste à deux pas de la Shwedagon pagoda, où on me nourissait copieusement et où on m'arrangeait un petit endroit pour dormir dans les appartements de l'abbé. Pour le coucher du soleil, mon nouveau pote l'abbé m'a accompagnée à la Shwedagon pagoda et m'a fait une visite guidée.
Dans le monastère avec mon copain l'abbé et une autre Française |
Shwedagon Pagoda au crépuscule |
Une petite vidéo juste pour vous transmettre l'ambiance. |
Mon repas au monastère. Oui, tout ça est pour moi, parce que les moines n'ont pas le droit de manger après midi. |
Mon coin dodo au monastère! |
Encore la Shwedagon Pagoda. Je ne m'en lasse pas. |
Qui veut des petites pommes ou minuscules mandarines? |
Pour mon dernier jour à Yangon, j'ai rencontré Kenneth, un Birman de 19 ans qui, voyant que j'allais me rendre en Birmanie, m'a contacté sur couchsurfing pour me dire qu'il pouvait me faire visiter la ville. Nous avons fait des kilomètres à travers la ville, en long, en large et en travers, et j'ai vraiment passé une super journée.
Bouddha couché |
La maison d'enfance d'Aung San Suu Kyi |
Kenneth! |
En fin d'après-midi, nous nous sommes rendu au lac Inya, qui est un grand lac très animé le soir, où les jeunes locaux se regroupent et se balladent.
Magnifique coucher de soleil depuis le lac Inya. On se croirait en Californie ;) |
C'était la journée mondiale des droits de l'Homme et nous sommes tombés sur un groupe de Birmans qui s'apprêtaient à lancer des avions en papier avec un extrait de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme depuis le haut du talus qui borde le lac. Ils m'ont donné plusieurs petits avions et nous les avons tous lancés en même temps. Puis, certains sont descendus en courant du talus pour récolter des avions et les relancer. Comme vous le savez sûrement, la Birmanie est débarrassé depuis peu de son gouvernement militaire et récupère peu à peu de sa liberté. Lorsque j'ai demandé à Kenneth si les gens qui organisaient le lancé d'avions ne risquaient rien, il m'a dit qu'ils pouvaient être arrêtés par la police. Donc le peuple n'est toujours pas si libre que ça.
Je m'apprête à lancer mon petit avion. Derrière se trouve l'organisateur de l'évènement, qui porte un longyi. La plupart des gens présents étaient des étudiants de l'université de Yangon. |
Le lendemain, je suis partie pour Bago, qui est une ville à deux heures de Yangon remplies et temples bouddhistes. Au moment de mon départ du monastère, les moines m'ont offert deux énormes régimes de bananes rouges. J'en ai "oublié" un au monastère (je pouvais pas prendre les deux, ils étaient trop gros), et pour finir je me suis trimballée mes bananes pendant toute une semaine.
Selon la légende, le Bouddha a vu une femelle cygne sur le dos d'un mâle cygne, sur un petit bout de terre au milieu d'un lac. Il en a déduit qu'un grand royaume sera construit à cet endroit. Puis, deux princesses Mon (une des ethnies du Myanmar) on construit la ville au VIè siècle.
Le cygne femelle sur le dos du cygne mâle. Apparemment, cela conduit les hommes de Bago à être plus galants que dans le reste du pays. |
Cette pagode est la plus grande du pays, culminant à 14 mètres de plus que la Shwedagon Pagoda à Yangon. |
Ces petites nonnes ont voulu prendre des photos avec moi avec leurs petits téléphones, donc en échange je leur ai demandé si je pouvais prendre des photos d'elles. |
J'ai bien l'impression que j'étais la seule touriste là bas, puisque je n'y ai littéralement rencontré aucun autre occidental en deux jours. Il s'est passé des choses plutôt étranges à Bago. Alors que je marchais jusqu'à un temple un peu reculé, une femme m'a aperçue et elle s'est mise à crier de joie, comme si j'étais le messie. Elle m'a fait à plusieurs reprises le signe du respect avec ses mains jointes devant son torse. Puis, elle m'a attrapé le bras et a approché son visage de son visage et a pris de grandes inspirations bruyantes du côté de mes deux joues et sur mon front, puis s'est prosternée devant moi. Ensuite, elle m'a fait comprendre par des gestes que je devais faire la même chose qu'elle. Je me suis donc approchée de son visage, lui ai reniflé les joues et le front et me suis prosternée à mon tour. Une fois cela fait, elle a joyeusement repris son chemin.
Encore un Bouddha couché. Il y en a un autre à Bago, mais j'ai trouvé qu'il ne valait pas les $10 pour le visiter. |
Plus tard, alors que je mangeais à un café à côté d'une mosquée, un Birman est venu me taper la discute (comme d'hab', ce sont de vrais pipelettes). Il m'a dit qu'il s'appellait Ibrahim, qu'il avait 50 ans et qu'il était musulman. Lorsqu'il m'a demandé quelle était ma religion et que je lui ai répondu que je n'en avais pas, il m'a fait signe d'attendre et a disparu dans la mosquée. J'ai continué à manger, puis au bout d'un moment Ibrahim est revenu avec un autre homme qui s'est avéré être l'imam. L'imam a essayé de me dire quelque chose, pendant que moi je mangeais toujours, puis il m'a attrapée par la nuque, a soulevé mes lunettes, à mis ses doigts sur mes yeux et a appuyé fort. Pendant ce temps là, j'avais toujours mes couverts à la main, mon assiette de riz devant moi et le regard de tout le boui-boui était rivé sur moi. L'imam hurlait quelque chose comme "LIGHT! LIGHT!", mais je ne suis pas sûre d'avoir bien compris. Puis il est parti et j'ai pu finir mon dîner, un peu confuse. J'ai demandé à un jeune Birman qui parlait anglais ce qu'il s'était passé, mais il m'a dit qu'il n'avait pas compris. Je crois que j'ai été bénie?
Après Bago, je suis partie en bus de nuit pour Kalaw. Une des choses les plus étonnantes en Birmanie, c'est qu'ils conduisent à droite mais qu'ils ont le volant à droite. Le conducteur a donc une visibilité pourrie. Pour remédier à ça, dans les bus, il y a toujours un petit mec avec la tête à travers la fenêtre pour dire au chauffeur ce qu'il se passe du côté de la route et s'il y a le champ libre pour doubler etc. Et en plus, les conducteurs ont le klaxon facile. Aussi, les Birmans sont tous assez bien équipés au niveau téléphones portables. Ils ont tous des supers téléphones Huawei aux allures de Samsung Galaxy. Ils en sont tellement fiers qu'ils jouent de la musique aux haut-parleurs en permanence. Pendant les trajets en bus, il y a donc le petit mec qui hurle au conducteur que c'est bon, il peut doubler, le conducteur qui klaxonne toutes les secondes (et j'exagère pas), la télé à fond qui passe en boucle des clips (j'ai eu le droit à Viva la Vida de Coldplay en version birmane) ou des films de guerre et une demi-douzaine de téléphone qui jouent tous une musique différente. Et cette cacophonie dure toute la nuit! Pour couronner le tout, ceux qui mâchent de la noix de bétel mélangée à du tabac, qui leur donne les dents rouges, crachent bruyamment leurs excès de salive rouge qui ressemble étrangement à du sang dans des sacs plastiques. Donc oui, si vous prévoyez de prendre des bus de nuit en Birmanie (et partout en Asie en fait), accrochez-vous et prenez des boules Quiès.
Vers 4h du matin, je suis arrivée à Kalaw comme une fleur, en tongs avec un tout petit gilet. En fait, il fait très froid à Kalaw pendant la saison sèche, puisqu'on est dans les montagnes. Je n'avais pas du tout prévu de vêtements chauds, comme je pensais qu'il faisait toujours chaud dans ce coin là (et j'avais raison, sauf en altitude). J'ai donc passé plusieurs jours à me geler. Pas grand chose à dire sur Kalaw, à part qu'il y a une grotte remplie de statues de Buddhas à quelques kilomètres de la ville et un marché sympas. Kalaw est surtout connue comme point de départ pour des treks dans les montagnes environnantes.
J'ai choisi de faire un trek de 3 jours entre Kalaw et le lac Inle à une cinquantaine de kilomètres de là. Nous sommes partis à 6 plus 2 guides. Notre guide avait 19 ans et la petite guide en formation en avait 21. Nous avons dormi chez l'habitant dans des petits villages. Le paysage était magnifique. Ce trek était très agréable, mais le seul point noir est le deuxième village dans lequel nous avons dormi. Il y avait un mariage dans le village, donc de la musique était diffusée par les hauts-parleurs de l'école à un volume assourdissant. La musique s'est arrêtée à 11h du soir, pour reprendre à 3h du matin!! Autant vous dire qu'on a pas beaucoup dormi, alors qu'on avait vraiment besoin d'un bon repos. De plus, beaucoup de groupes de trekkers s'arrêtent dans ce village, alors que jusque là nous étions seulement allés dans des villages où nous étions les seuls. Alors que dans les autres villages, nous étions accueillis par des petits enfants espiègles et des adultes souriants, ici personne ne nous souriait et les enfants ne venaient nous voir que pour nous demander "Money! Money!".
Récolteurs de thé |
Des petits moines |
Récolteurs de piment |
Du piment qui sèche dans les champs |
Il y avait du piments à sécher dans chaque recoins du village. Vraiment partout. |
Une petite maison pour les esprits. |
Le trek à fini par une heure de bateau afin de nous rendre jusqu'à Nyaungshwe, où se trouvent la majorité des hôtels et guesthouses près du lac Inle.
Au lac Inle, j'ai fait beaucoup de vélo dans les villages aux alentours, j'ai mangé beaucoup de Shan Noodles et je suis même allée faire un tour dans un vignoble, où j'ai bu un bon petit verre de rosé!
Dans mon hôtel, l'Aquarius Inn, on a le droit à des fruits et du thé gratuits à toute heure de la journée. J'ai donc passé mon temps à me gaver de fruits et boire du bon thé. En partant, le patron offre même un joli cadeau aux clients qui restent plus de deux jours.
Les fameuses nouilles Shan en soupe! Miam miam |
J'ai pris un bus de nuit pour Bagan. Cette fois, j'ai bien pu dormir car un Américain que j'ai rencontré à Inle m'avait donné des boules Quiès. Je suis arrivée à Bagan en plein milieu de la nuit. Comme d'habitude, une horde de taxis nous a harcelés dès la sortie de bus, mais têtue comme je suis, je me suis dit que je pouvais facilement marcher les quelques kilomètres me séparant de l'hôtel où je comptais me rendre. Bien évidemment, je me suis perdue. A un moment, j'ai entendu des bruits de pas derrière moi: quelqu'un me courait après. J'avais à la main un sac plastique avec deux bouteilles d'eau pleines, je me suis donc dit qu'au cas où on s'en prenait à moi, je pouvais riposter en oscillant mon sac plastique bien lourd dans la tête de mon assaillant (oui je sais, c'était pas un plan parfait). Les pas se sont arrêtés à mon niveau. En fait, il s'agissait d'un mec qui s'était fait voler son sac à la gare routière et qui croyait que je m'enfuyait avec son sac! Je l'ai recroisé le lendemain et il s'est avéré que quelqu'un avec pris son sac par erreur et qu'il a bien pu le retrouver. J'ai mis environ deux heures à trouver mon hôtel. Pour ma défense, c'est en partie parce que la carte du Lonely Planet était pourrie. Le lendemain, j'ai loué un vélo et je suis partie explorer les magnifique temples de Bagan.
Bagan est une plaine dans le désert où se trouvent environ 2000 temples éparpillés qui datent, pour les plus vieux, du 9ème siècle. Il fut un temps où il y en avaient 100000, mais beaucoup sont tombés ne ruines ou on été détruits lors d'un tremblement de terre dans les années 70.
J'ai eu beaucoup de chances car Bagan est censé être un endroit assez touristique, mais comme je m'y suis rendue à quelques jours de Noël, il y avait très peu de monde. J'avais littéralement des centaines de temples pour moi toute seule.
Pendant deux jours, j'ai parcouru la plaine,, j'ai eu le souffle coupé par des temples reculés et magnifiques dont l'intérieur était recouvert de fresques, je me suis perdue, j'ai été coincée dans des pistes de sable au milieu de nulle part, je me suis prise pour la reine du monde lorsque je grimpais au sommet de temples et que j'avais la majestueuse vue sur toute la plaine, d'où les temples pointaient comme des champignons.
La rivière Irriwadi |
Après, je me dirigée pour ma dernière destination en Birmanie: Mandalay. Cette fois en bus de jour parce que j'avais envie de voir du paysage et que j'en avais marre des nuits passés dans les bus à mal dormir.
J'ai trouvé la ville très moche et étrange. J'ai fait un tour qui m'a amenée au fameux Ubein bridge, le plus long pont de teck au monde, à un monastère très touristique, un temple avec un Bouddha couvert de feuilles d'or (seuls les hommes ont l'honneur de pouvoir coller une feuille d'or sur le Bouddha) et dans encore et toujours des pagodes.
Le Bouddha recouvert d'or |
U Bein bridge |
Non, ce n'est pas un miroir à l'infini. Il s'agit bien de Bouddha identiques. |
On dit qu'en Birmanie, si on ferme les yeux et pointe au hasard, on tombera toujours sur une pagode. Au début, on les prend toutes en photo, puis on devient blasés. |
Le 23 décembre, j'ai pris l'avion depuis Mandalay jusqu'à ma prochaine destination: Bangkok, en Thaïlande. Je vous ferai le récit de mes aventures en Thaïlande (puis au Cambodge) dans un prochain article! Je vous mettrai aussi le lien pour voir toutes mes photos, parce que j'ai pas pu tout mettre dans cet article.
Bonne année en retard à tout le monde! J'espère que vous avez passé de bonnes fêtes et je vous souhaite plein de bonnes choses pour cette nouvelle année!
Had to use Google Translate to understand this, but super cool! Gives me a great idea of what to expect when I go there :)
RépondreSupprimerHaha, thanks! I hope the translation wasn't too painful to read. You'll see, it's truly a wonderful country.
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