Le lendemain de ma sortie d'hôpital, en allant payer mon loyer, j'ai eu l'extrême surprise d'apprendre que j'étais expulsée de mon logement. Car voyez-vous, dans mon contrat, il est stipulé que je ne peux pas interrompre le contrat avant la date de fin fixée dans ledit contrat, mais que le logeur, Yo:Ha, peut m'expulser quand il veut, avec un préavis de deux semaines. Yo:Ha Jurong est un student hostel privé mais a un accord avec le ministère de la santé (MOH) et héberge en majorité des étudiants étrangers boursiers du ministère de la santé en première année d'études d'infirmière. Comme le MOH avait besoin de logements pour des étudiants supplémentaires, tous les locataires non-boursiers du ministère ont été expulsés.
J'étais assez contente que mon contrat se termine en avance, parce que j'avais vraiment envie de partir de cet endroit. Mais en même temps, le timing était très mauvais parce qu'il n'y a pas vraiment de place vacante dans les colocs d'étudiants en novembre. Ça aurait été beaucoup plus simple au mois de décembre, car tous les étudiants en échange pour un semestre retournent dans leurs pays et laissent leurs places dans les colocs (D'ailleurs, saviez-vous que les Singapouriens vivent en grande partie chez leurs parents jusqu'au mariage? Donc pas de colocs avec des étudiants Singapouriens possible).
On avait le choix d'aller dans une autre auberge d'étudiant de Yo:Ha dans le centre de Singapour, plus chère et loin de ma fac. J'avais pas envie de faire une heure trente de transport par jour, comme actuellement je vais en vélo à la fac et que j'adore ça. Et en plus, il n'y a pas d'abonnement mensuel pour les étudiants étrangers, donc le transport serait revenu hyper cher. J'ai donc cherché un logement et j'ai trouvé une place dans un endroit beaucoup beaucoup mieux, moins cher et plus près de la fac!
Ma résidence d'étudiant précédente était très sommaire. Il n'y avait que des chambres et il n'y avait pas de salon ou d'endroit où se relaxer (il y avait un jardin sympas avec des tables et des fauteuils, mais c'était rempli de moustiques donc j'y mettais jamais les pieds) et les parties communes étaient dégueulasses (elles étaient lavées chaque jour, mais les autre locataires étaient juste pas propres du tout).
Dans ma nouvelle résidence, je partage ma chambre avec une autre fille (que j'ai pas encore rencontrée! Elle va arriver d'une minute à l'autre!), dans un appart de 4 personnes. On a un salon, un canapé, un frigo, bref, on a tout pour être heureux! Pour la modique somme de 250€!! C'est un endroit réservé aux étudiants, donc il y a deux immeubles remplis d'étudiants, la plupart étrangers.
Pour en rajouter une couche, en revenant de ma première consultation de contrôle à l'hôpital, j'ai eu le plaisir de retrouver mon vélo avec un pneu explosé. Le pauvre petit pneu n'a pas supporté la chaleur Singapourienne et était fendu depuis un bail. Je l'ai apporté chez le vélociste, qui m'a tout changé en un rien de temps. Une semaine plus tard, le MÊME pneu, celui dont le pneu et la chambre à air sont neufs, a crevé à cause d'un minuscule pic de fer. Je vous avais bien dit que j'avais la poisse en ce moment.
Aussi, après ma sortie d'hôpital, l'assurance à continué à me taper sur les nerfs: je suis censée être couverte au premier euro, sans limite, sans franchise, mais l'assurance me demandait de faire une demande de remboursement à la sécu et de leur rétrocéder cette somme. Ce que bien évidemment je ne voulais pas faire parce que: 1) J'aurai eu des franchises à payer sur tout. Rien pour les médocs il y en a pour 450 dollars, vous voyez le truc? Et 2) Je veux que les termes de mon contrat s'appliquent.
Après un appel et plusieurs emails à Chapka Assurance, on m'annonce qu'une clause de mon contrat indique que pour les résidents français, chapka intervient après le remboursement de la sécu. Ils sont malins hein? Bien sûr, c'est pas indiqué dans le tableau des garanties mais que dans les méandres obscures du contrat. J'ai donc pu brandir haut et fort mon attestation de Français établi à l'étranger et mon attestation d'inscription consulaire et de résidence à Singapour, fournies par l'ambassade de France à Singap' où je me suis inscrite dès mon arrivée.
Morale de l'histoire? Inscrivez-vous au consulat de France dans votre pays d'accueil, même si vous y restez pour moins d'un an. La durée minimum de l'expatriation est de 6 mois pour pouvoir s'inscrire. C'est pas obligatoire, mais faites-le quand même! Ça se fait par email, même pas besoin de se déplacer jusqu'à l'ambassade. Dans mon cas, ça m'a permis d'économiser pas mal de sous, car sans ça, je n'aurai eu aucune preuve valable de ma résidence à l'étranger et aurait toujours été considérée comme résidente en France. En plus, si vous perdez votre passeport, ça vous rendra la vie beaucoup plus simple. Et en cas de crise, on est inscrit dans le dispositif de sécurité du consulat.
D'ailleurs, aujourd'hui je suis allée au consulat faire une demande de renouvellement de passeport. Il se situe près du jardin botanique, dans un endroit plein d'expats européens hyper bobos. Ça me fait toujours bizarre d'aller dans le centre de Singapour, parce que tout d'un coup il y a des "caucasiens" partout et j'y suis plus habituée. Je suis arrivée en avance et suis passée avant mon heure de rendez-vous, donc je suis plutôt contente de ce côté là. Par contre, la nana qui a enregistré ma demande était aussi chaleureuse qu'un bac à glaçon et quand je lui ai posée une question sur le transfert de mon visa d'étudiant sur mon nouveau passeport, elle m'a froidement lâché qu'elle n'en avait aucune idée, comme si je posais la question la plus farfelue du monde. Oh pardon, au temps pour moi, j'avais l'impression que vous travailliez à l'ambassade de France à Singapour. Me serais-je trompée?
J'étais assez contente que mon contrat se termine en avance, parce que j'avais vraiment envie de partir de cet endroit. Mais en même temps, le timing était très mauvais parce qu'il n'y a pas vraiment de place vacante dans les colocs d'étudiants en novembre. Ça aurait été beaucoup plus simple au mois de décembre, car tous les étudiants en échange pour un semestre retournent dans leurs pays et laissent leurs places dans les colocs (D'ailleurs, saviez-vous que les Singapouriens vivent en grande partie chez leurs parents jusqu'au mariage? Donc pas de colocs avec des étudiants Singapouriens possible).
On avait le choix d'aller dans une autre auberge d'étudiant de Yo:Ha dans le centre de Singapour, plus chère et loin de ma fac. J'avais pas envie de faire une heure trente de transport par jour, comme actuellement je vais en vélo à la fac et que j'adore ça. Et en plus, il n'y a pas d'abonnement mensuel pour les étudiants étrangers, donc le transport serait revenu hyper cher. J'ai donc cherché un logement et j'ai trouvé une place dans un endroit beaucoup beaucoup mieux, moins cher et plus près de la fac!
Ma résidence d'étudiant précédente était très sommaire. Il n'y avait que des chambres et il n'y avait pas de salon ou d'endroit où se relaxer (il y avait un jardin sympas avec des tables et des fauteuils, mais c'était rempli de moustiques donc j'y mettais jamais les pieds) et les parties communes étaient dégueulasses (elles étaient lavées chaque jour, mais les autre locataires étaient juste pas propres du tout).
Dans ma nouvelle résidence, je partage ma chambre avec une autre fille (que j'ai pas encore rencontrée! Elle va arriver d'une minute à l'autre!), dans un appart de 4 personnes. On a un salon, un canapé, un frigo, bref, on a tout pour être heureux! Pour la modique somme de 250€!! C'est un endroit réservé aux étudiants, donc il y a deux immeubles remplis d'étudiants, la plupart étrangers.
Pour en rajouter une couche, en revenant de ma première consultation de contrôle à l'hôpital, j'ai eu le plaisir de retrouver mon vélo avec un pneu explosé. Le pauvre petit pneu n'a pas supporté la chaleur Singapourienne et était fendu depuis un bail. Je l'ai apporté chez le vélociste, qui m'a tout changé en un rien de temps. Une semaine plus tard, le MÊME pneu, celui dont le pneu et la chambre à air sont neufs, a crevé à cause d'un minuscule pic de fer. Je vous avais bien dit que j'avais la poisse en ce moment.
Aussi, après ma sortie d'hôpital, l'assurance à continué à me taper sur les nerfs: je suis censée être couverte au premier euro, sans limite, sans franchise, mais l'assurance me demandait de faire une demande de remboursement à la sécu et de leur rétrocéder cette somme. Ce que bien évidemment je ne voulais pas faire parce que: 1) J'aurai eu des franchises à payer sur tout. Rien pour les médocs il y en a pour 450 dollars, vous voyez le truc? Et 2) Je veux que les termes de mon contrat s'appliquent.
Après un appel et plusieurs emails à Chapka Assurance, on m'annonce qu'une clause de mon contrat indique que pour les résidents français, chapka intervient après le remboursement de la sécu. Ils sont malins hein? Bien sûr, c'est pas indiqué dans le tableau des garanties mais que dans les méandres obscures du contrat. J'ai donc pu brandir haut et fort mon attestation de Français établi à l'étranger et mon attestation d'inscription consulaire et de résidence à Singapour, fournies par l'ambassade de France à Singap' où je me suis inscrite dès mon arrivée.
Morale de l'histoire? Inscrivez-vous au consulat de France dans votre pays d'accueil, même si vous y restez pour moins d'un an. La durée minimum de l'expatriation est de 6 mois pour pouvoir s'inscrire. C'est pas obligatoire, mais faites-le quand même! Ça se fait par email, même pas besoin de se déplacer jusqu'à l'ambassade. Dans mon cas, ça m'a permis d'économiser pas mal de sous, car sans ça, je n'aurai eu aucune preuve valable de ma résidence à l'étranger et aurait toujours été considérée comme résidente en France. En plus, si vous perdez votre passeport, ça vous rendra la vie beaucoup plus simple. Et en cas de crise, on est inscrit dans le dispositif de sécurité du consulat.
D'ailleurs, aujourd'hui je suis allée au consulat faire une demande de renouvellement de passeport. Il se situe près du jardin botanique, dans un endroit plein d'expats européens hyper bobos. Ça me fait toujours bizarre d'aller dans le centre de Singapour, parce que tout d'un coup il y a des "caucasiens" partout et j'y suis plus habituée. Je suis arrivée en avance et suis passée avant mon heure de rendez-vous, donc je suis plutôt contente de ce côté là. Par contre, la nana qui a enregistré ma demande était aussi chaleureuse qu'un bac à glaçon et quand je lui ai posée une question sur le transfert de mon visa d'étudiant sur mon nouveau passeport, elle m'a froidement lâché qu'elle n'en avait aucune idée, comme si je posais la question la plus farfelue du monde. Oh pardon, au temps pour moi, j'avais l'impression que vous travailliez à l'ambassade de France à Singapour. Me serais-je trompée?
ma tite loulou
RépondreSupprimerIls sont vraiment tous liés contre toi !
On va marabouter tout ça pour que ça cesse et que tu sois enfin dans le good feeling !
bisous